La prise de Shimori.

Le chef des armées noires de Satori se trouvait devant devant les rangs de soldats alliés, devant lui se trouvait le reste des troupes Cérésiennes.
La plupart des bataillons isolés avaient été éliminés -quelques fuillards apporteraient sûrement la nouvelle de leur défaite sur leur planète- mais les guerriers restants s'étaient rassemblés pour opposer une résistance symbolique.

La tâche s'était révélée d'autant plus facile que de nombreux Satoriens, apercevant un moyen d'échapper aux Cérésiens, s'étaient rangés aux côtés des elfes qui étaient passés d'une espèce maléfique au rang de sauveurs.

Noctis regarda les hommes qui étaient devant lui, la plupart crêvaient de trouille, l'air empestait la peur. Il ressentit une vague de pitié pour ces hommes qui allaient au devant d'une mort certaine.

"Ecoutez moi, Cérésiens, vous n'avez aucune chance, vous le savez. Nous avancerons jusqu'à la citadelle et passeront sur vos corps sans même y prêter attention. Aucun renfort n'arrivera plus à présent, votre empire s'effondre de toute part."

Il marqua une pause. Tous l'écoutaient.

"Déposez vos armes et vous pourrez partir libre."

Une vague de murmure se répandit dans les deux armées en présence.
L'armée noire étaient étonnée du choix de Noctis, la plupart pensaient qu'ils avaient en face d'eux des ennemis qui méritaient la mort, ils n'avaient pas compris que la guerre était déjà finie. Dans l'armée Cérésienne ce fut le soulagement. Tous lachèrent leurs armes et tournèrent les pieds pour disparaître de l'autre coté de la grande place.

"Pourquois les avoirs laissés partir ?"
"Ils vont revenir, avec de renforts."

Noctis se retourna vers les personnes qui l'avaient interpelé. Les futurs mercenaires de Sorion. Ils étaient membres de sa division personelle.

"Non, ils ne reviendront pas avec des renforts. Pas après que je les ai laissé partir. Et pourquoi je les ai laissés partir ? Regardez le sol de cette place, que voyez vous ?"

"Rien de particulier."

"Exactement, un règne qui commence dans le sang ne dure jamais bien longtemps."

Son regard se porta sur la citadelle qui surplomblait la ville.

*Ma citadelle.*